29 novembre 2019
A Saint-Hilaire Bonneval, faisons connaissance avec une ferme numérique limousine. C’est ainsi qu’elle se définissait avant que le collectif qui la porte ne lui donne le nom de « kézaco », en référence au caractère indéfinissable d’un tiers-lieu.
Le tiers-lieu de Saint-Hilaire Bonneval

L’idée de ce tiers-lieu axé sur le numérique est partie d’une association locale qui regroupait 133 familles et proposait déjà des services aux familles qui concernent près de 200 enfants :

  • une micro-crèche,
  • un accueil de loisirs,
  • un dispositif de Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité itinérant,
  • un atelier théâtre intergénérationnel,
  • un lieu d’accueil parents-enfants,
  • un Point info familles...

C’est un territoire très rural au Sud de Limoges traversé par l’autoroute A20. La commune compte 778 habitants, la Communauté de Communes de Briance Sud Haute-Vienne avec ses 11 communes, 9 147 habitants. Le tiers-lieu est un espace de vie sociale agréé par la CAF qui propose des activités culturelles, du soutien à la parentalité, des ateliers… Il dispose d’un espace de coworking.

Le collectif est constitué de 8 personnes : deux autoentrepreneuses, un informaticien, des parents, des retraités et deux jeunes NEET. Le pôle numérique propose des équipements mutualisés (ordinateurs, serveurs, matériel de visioconférence…), des initiations, des ateliers, des formations, des stages, des rencontres bimensuelles « Café Numérique », un accompagnement aux démarches et des animations itinérantes.

photo-projet-local-1.pngLes différentes actions s’adressent à des publics ciblés : enfants, jeunes, seniors, professionnels. Les ateliers sont animés par un professionnel et des bénévoles. Le tiers-lieu souhaite renforcer son équipe avec de de nouveaux bénévoles geeks et un service civique. Il est encadré par Maxime, un médiateur numérique, facilitateur formé par la Coopérative des tiers-lieux.

Le tiers-lieu est aujourd’hui à l’étroit dans ses locaux qu’il partage avec l’accueil de loisirs pour les enfants. Il n’ouvre pas en permanence. Il disposera en 2020 d’un nouvel espace pour son pôle numérique.
 

De cette expérience, on retient :

  • La possibilité de créer un tiers-lieu dans une petite commune rurale quand une dynamique locale existe
  • Un projet autour de la problématique de l’inclusion numérique et de l’accessibilité à tous
  • Une formule mixte : fixe et itinérante