Pour tous les acteurs de l’intérêt général, associations, fondations, entreprises ou collectivités, l’évaluation d’impact social doit être au cœur des préoccupations. Il s’agit de s’interroger sur les motivations profondes d’un projet : quels changements positifs et durables souhaite-t-on permettre pour les publics que l’on veut toucher ? Pour les territoires où l’on va intervenir ? … et de vérifier si ces ambitions sont atteintes.
Ainsi, l’évaluation d’impact commence dès la conception d’un projet par la définition d’objectifs, et se poursuit tout au long de sa mise en œuvre par des remontées d’informations qui permettront d’en comprendre les effets. Il s’agit d’aller au-delà d’une logique du résultat, à savoir combien de personnes ont été touchées, ou encore de la satisfaction, qui interroge les publics cibles sur leur perception du projet. L’objectif est de qualifier, et si possible de quantifier les changements qui peuvent être attribués au projet, de valider le bien-fondé des actions mises en œuvre et le cas échéant, d’ajuster certains paramètres du projet pour le rendre le plus utile possible.
Dans le cas de Port@il, l’évaluation d’impact veut ainsi permettre de comprendre la plus-value de la création de tiers-lieux sur des territoires ruraux, pour les habitants, les acteurs et les décideurs de ces territoires, tout en outillant chaque porteur de projet pour lui permettre de piloter son projet à la lumière de son impact.