Le 29 mars, le projet MCDR « Le développement rural par la coopération » porté par l’Institut des territoires coopératifs, a réuni ses acteurs dans une gouvernance élargie pour la conclusion de ses travaux. Associé depuis 2021 au titre du projet Port@il, Familles Rurales y a participé. Pour de nombreuses organisations, ces travaux ont permis une vraie prise de conscience.
Au terme de leurs marches itinérantes pour arpenter les territoires, rencontrer des collectifs porteurs de projet (activités, lieux, tiers-lieux) et éprouver leur maturité coopérative, pour Anne et Patrick Beauvillard, l’heure des enseignements arrivait.
Le projet a proposé une nouvelle approche du développement basée sur la coopération et permis de mettre en évidence l’implicite des territoires et de leurs acteurs, la source des projets dans les motivations personnelles, les relations et les interactions humaines.
La coopération est une condition d’émergence, de réussite et de pérennisation des projets. Ce projet nous a fait comprendre que la promesse de la démarche tiers-lieu, de faire tiers-lieu sur le territoire, ne peut être tenue que s’il y a coopération inconditionnelle, c’est-à-dire que son initiateur (association, collectif citoyen, collectivité, entrepreneur) et ses parties prenantes placent le processus coopératif au cœur du projet, pour fédérer réellement autour d’un lieu, en se rendant disponibles, en se déroutant, en changeant leur position de perception, pour rallier d’autres acteurs perçus comme concurrents ou opposants.
Le chemin de la coopération passe d’abord par soi-même, nous ont-ils appris et le questionnement permanent sur l’articulation entre le je (individu), le nous (collectif) et le dans (territoire).
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